Maladie de Lyme

Au Québec, l’augmentation des cas de maladie de Lyme et des autres maladies à transmissions vectorielles est due aux des changements climatiques et est devenue un enjeu de santé publique demandant plus d’attention de la part des autorités sanitaires. Malgré leur efficacité reconnue, les comportements préventifs face à la contamination des humains par les tiques, demeurent peu adoptés. Plusieurs liens ont été trouvés entre les trois composantes de la théorie du comportement planifié (TCP) (p.ex : attitudes, pression sociale perçue et perception de contrôle) et l’intention de s’adapter. Les résultats de cette étude peuvent être utilisés pour éduquer et sensibiliser la population aux comportements préventifs face à la maladie de Lyme en changeant et en renforçant les croyances initiales.

La hausse de la température associée aux changements climatiques a permis à la tique porteuse de la bactérie causant la maladie de Lyme de s’établir au Québec au cours des dernières années. En conséquence, le nombre de cas de maladie de Lyme déclaré est passé de 32 en 2011 à 500 en 2019. Plus le climat se réchauffe, plus la maladie de Lyme est susceptible de se répandre dans la province, en favorisant l'établissement des tiques dans l'environnement et en allongeant leur saison d'activités. Ce bulletin détaille les comportements d’adaptation des Québécoises et Québécois au cours des années 2018 et 2021 et les facteurs pouvant motiver ou empêcher les individus à adopter des comportements préventifs face à cet aléa.

Cette présentation vulgarise les résultats d’études identifiant des indicateurs de comportements ou de pratiques potentiellement adoptables par les villes, municipalités et organisations du réseau de la santé pour s’adapter à divers aléas climatiques. L’étude a également mesuré le niveau d’adaptation tout en identifiant les facteurs qui poussent certaines municipalités à s’engager dans l’adoption de mesures d’adaptation.

Recent evidence suggests that climate change and other factors are leading to the emergence of Lyme disease in the province of Quebec, where it previously did not exist. As risk areas expand further north, the population can adopt specific preventive behaviors to limit chances of infection. The objectives of this study were to  create an index of Lyme disease prevention behaviors (LDPB), and use the theory of planned behavior (TPB) to explain the decision-making process of people who choose to adopt preventive behaviors.

To monitor the adoption of climate change adaptive behaviors in the population, public health authorities have to conduct national surveys, which can help them target vulnerable subpopulations. To ensure reliable estimates of the adoption of these preventive behaviors, many data collection methods are offered by polling firms. The aim of this study was to compare a telephone survey with a web survey on Lyme disease with regard to their representativeness.

Portrait des interventions municipales pour prévenir la maladie de Lyme. La maladie de Lyme est causée par une bactérie transmise par la piqûre d’une tique infectée. Ayant besoin de sang pour se nourrir, les tiques se fixent sur les animaux et les humains. Lorsqu’infectées par la bactérie responsable de la maladie de Lyme, elles peuvent la transmettre aux humains et aux animaux de compagnie. En raison des changements climatiques qui favorisent la survie et l’expansion géographique des tiques responsables de la transmission de la maladie de Lyme, les municipalités du Québec voient leurs résidents exposés à un risque accru de contracter cette maladie. Dans ce contexte, les municipalités peuvent jouer un rôle important dans la mise en place d’interventions préventives visant à protéger leurs résidents. Le présent bulletin dévoile la fréquence des actions entreprises par les municipalités participantes. Sont présentées ci-dessous ces actions selon leur fréquence au sein du groupe interrogé.