Créé en décembre 2013, grâce à l’appui du volet santé du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2020), l’OQACC améliore la connaissance des pratiques d’adaptation aux changements climatiques au Québec. L’Observatoire fait le suivi et l’évaluation de l’adaptation aux changements climatiques pour produire des indices orientant l’adaptation individuelle et organisationnelle au Québec. Dans une perspective de santé publique et de promotion de la santé, il s’avère essentiel de documenter davantage les efforts d’adaptation aux changements climatiques d’un point de vue individuel et organisationnel. L’OQACC fournit également des formations et des outils de qualité aux professionnels de la santé, de l’ingénierie, de l’architecture et de l’urbanisme du Québec.
Maintenant principalement appuyé par le Plan pour une économie verte 2030 du Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), les travaux de l’OQACC visent encore à dresser un portrait exhaustif des mesures et des comportements d’adaptation au regard de différents aléas climatiques (p. ex. vagues de chaleur, inondations, maladie de Lyme, allergies au pollen de l’herbe à poux et pollution de l’air) dans des sous-groupes populationnels.
Enfin, dans une perspective de changement transformationnel, les résultats des recherches de l’OQACC sont diffusés vers le grand public, via des bulletins et un outil cartographique en ligne, et utilisés afin de concevoir et d’évaluer des outils de sensibilisation et d’intervention. L’OQACC propose également des activités de transfert de connaissances et des formations destinées aux acteurs de l’adaptation tels que les professionnels du génie, de l’architecture, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire. Le partage des résultats de recherche permettra d’opérer un renforcement ou des changements de croyances et de comportements sur le plan de l’adaptation individuelle et organisationnelle.
Enfin, des contributions provenant de Ressources Naturelles Canada (RNCan), d’Ouranos, du ministère de la Sécurité publique (MSP) et du Fond de recherche du Québec nous permettent également de développer d’autres activités liées à l’adaptation aux changements climatiques.
Surveillance des comportements d’adaptation aux changements climatiques adoptés sur le plan individuel et sur le plan organisationnel.
Étude des déterminants de l’adoption de comportements d’adaptation aux changements climatiques aux niveaux individuel et organisationnel.
Diffusion et transfert des connaissances en santé et changements climatiques
L’objectif général du premier axe est de brosser un portrait exhaustif de l’adaptation aux aléas climatiques tels que les vagues de chaleur, les inondations, la maladie de Lyme et les allergies au pollen. Sur le plan individuel, des sous-groupes populationnels plus à risque seront ciblés. Quant au volet organisationnel, deux catégories d’instances publiques feront l’objet des études, soit les établissements de la santé qui reçoivent des patients et les municipalités, en raison du rôle central qu’elles jouent pour protéger les personnes face aux risques d’inondation et dans la réduction du phénomène des îlots de chaleur urbains.
Un deuxième axe de recherche à portée explicative et prédictive vient se greffer aux objectifs de l’axe 1. Celui-ci a pour but de mettre en lumière les précurseurs de l’adaptation et vise principalement à répondre à cette question : pourquoi certaines personnes et organisations s’adaptent, alors que d’autres s’adaptent peu ou pas du tout ? Ces études s’appuieront sur les principales théories psychosociales (p.ex., théorie du comportement planifié, modèle des croyances en santé, théorie de la motivation à la protection) utilisées pour comprendre et prédire les comportements en santé. Dans une perspective de sensibilisation et d’intervention, il s’avère essentiel de cibler les interventions en identifiant les précurseurs qui offrent un levier de changement des comportements. Ce type d’études commence à faire son apparition dans la littérature sur l’adaptation aux changements climatiques, mais elles sont encore inexistantes au Québec.
Les travaux des axes 1 et 2 génèreront une quantité importante de connaissances sur l’adaptation aux changements climatiques au Québec. L’objectif du troisième axe est la mise en place de moyen de diffusion et de transfert des connaissances pour assurer une perméabilité entre la recherche et la pratique. En plus de la publication de rapports et de communications scientifiques, le recrutement d’étudiants boursiers aux études supérieures est prévu afin de contribuer à la formation de la relève.
Ph.D, Directeur
Pierre est professeur titulaire et spécialiste en métrologie à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval. Ses projets de recherche sont variés et touchent notamment la mesure et l’évaluation des attitudes et des comportements pro-environnementaux, les comportements d’adaptation aux changements climatiques, l’éducation à la santé, le changement des attitudes et la validation de questionnaires. Il agit comme directeur de l’Observatoire québécois de l’adaptation aux changements climatiques depuis 2014.
M.Sc., professionnelle de recherche
Laurence s’est jointe à l’équipe de professionnels de recherche de l’OQACC en 2019. Elle détient un baccalauréat et une maîtrise en sciences de la consommation de l’Université Laval où elle s’est intéressée au comportement du consommateur en contexte écologique. Elle travaille principalement sur le développement du programme de formation continue s’adressant aux ingénieurs, urbanistes et architectes du Québec qui vise à accroître, notamment chez ces professionnels, les compétences et les capacités nécessaires à la mise en œuvre de l’adaptation aux changements climatiques.
M.A., candidat au doctorat
Depuis 2022, Adrien est candidat au doctorat en mesure et évaluation sous la direction de Pierre Valois, directeur de l’OQACC. Son projet de recherche vise à développer un référentiel de compétences sur l’adaptation aux changements climatiques dans une perspective en santé publique et à élaborer une formation tirée de ce même référentiel. Il est titulaire d’une maîtrise en administration et évaluation en éducation réalisée à l’Université Laval et d’une maîtrise en sciences humaines obtenue l’Université Paul-Valéry Montpellier 3. Adrien est également conseiller pédagogique à la Faculté de médecine (FMED) de l’Université Laval où il accompagne depuis 2014 différents programmes d’études.
Étudiant à la maîtrise en mesure et évaluation
Hermann est titulaire d’un baccalauréat en santé publique, option épidémiologie de l’École Nationale des Techniciens en Santé publique et Surveillance épidémiologique de l’Université de Parakou. Il a participé à plusieurs activités de collecte de données sur le terrain ainsi qu’à l’analyse de données issues de divers projets de recherche en santé publique. Il travaille avec l’OQACC dans le cadre de la complétion de son projet de recherche au deuxième cycle dans le champ de l’adaptation aux changements climatiques.
M.A.P, professionnel de recherche
Johann est détenteur d’un doctorat en mesure et évaluation à l’Université Laval au sein de l’OQACC. Sa recherche doctorale a abordé le développement d’indices pour mesurer les progrès des municipalités québécoises sur le plan de l’adaptation, ainsi que sur l’identification des principaux facteurs prédisant l’adoption de mesures d’adaptation par le personnel municipal. Johann a également plus de 10 années d’expérience en évaluation de programme. Johann s’est joint à l’OQACC en 2016 et travaille principalement sur les études portant sur l’adaptation aux changements climatiques à l’échelle organisationnelle.
Ph. D. co-chercheur
Jean-Sébastien Renaud est professeur adjoint au Département de médecine familiale et de médecine d’urgence de la Faculté de médecine de l’Université Laval et chercheur régulier à VITAM – Centre de recherche en santé durable. Il est également directeur du secteur Évaluation au Vice-décanat à la pédagogie et au développement professionnel continu de la Faculté de médecine de l’Université Laval. Il détient un doctorat et une maîtrise en mesure et évaluation de l’Université Laval, ainsi qu’un baccalauréat en sciences de la consommation et un certificat en administration de la même institution. Ses travaux de recherche portent sur l’évaluation en pédagogie des sciences de la santé.
M. Sc., M. Env., professionnelle de recherche
Beatriz fait partie de l’équipe de professionnels de recherche de l’OQACC depuis 2018. Elle détient un baccalauréat en biologie de l’Universidad Nacional Agraria La Molina, une maîtrise en évaluation environnementale de l’Université McGill ainsi qu’une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke. Elle a plus de dix années d’expérience dans différents projets en adaptation aux changements climatiques et évaluation environnementale. À l’OQACC, elle travaille principalement sur la mesure et l’évaluation de l’impact de la recherche en adaptation aux changements climatiques.
M. Sc., professionnel de recherche
Frantz-Éric est titulaire d’un baccalauréat en environnement naturels et aménagés et d’une maîtrise en biogéosciences de l’environnement, obtenus à l’Université Laval. Son parcours l’a amené à travailler sur plusieurs projets d’études environnementales. À L’OQACC, il contribue, à la gestion de données, la production de cartes thématiques, ainsi qu’à la mise en œuvre des projets avec l’équipe de recherche.
M.Sc., professionnel de recherche
Maxime détient un baccalauréat en statistique et une maîtrise en statistique. Il a travaillé au Service de Consultation Statistique sur le campus de l’Université Laval et comme statisticien au Ministère de la Santé et des Services sociaux. Il s’occupe de la gestion des bases de données ainsi que des analyses psychométriques et statistiques.
Ph. D., professionnelle de recherche
Nishodi a rejoint l’équipe de l’OQACC au cours de l’été 2023. Après un baccalauréat en biologie à l’Université Pierre et Marie Curie à Paris, elle s’est spécialisée en environnement par le biais d’une maîtrise en Écophysiologie et écotoxicologie réalisée auprès du même établissement. Ensuite elle a obtenu un doctorat en écotoxicologue auprès de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Au cours de ses études, elle a travaillé en enseignement et a participé à plusieurs activités dans la médiation scientifique auprès de jeunes. Elle travaille sur la formation en adaptation aux changements climatiques destinée aux ingénieurs, architectes, urbanistes et tous les professionnels de l’environnement bâti et de l’aménagement du territoire du Québec.