En raison des impacts sanitaires croissants sur la population, résultant des changements climatiques, il existe un réel besoin de déterminer si les mesures d’adaptation à la chaleur promues par les autorités de santé publique sont adoptées par les populations et les structures concernées.
Cet article fait le point sur les approches adoptées par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), via l’Observatoire québécois de l’adaptation aux changements climatiques (OQACC), et par Santé publique France pour caractériser les comportements d’adaptation à la chaleur et la perception du risque lié à cet aléa. Une comparaison France-Québec a aussi été faite sur les questions mesurant, dans les deux études en population, des comportements similaires d’adaptation à la chaleur.
Les analyses de fonctionnement différentiel d’items ont permis d’illustrer que des questions formulées de manière très similaire pouvaient mener à des résultats divergents selon le contexte culturel, d’où une certaine prudence avant de retenir des comportements d’adaptation utilisés dans un autre contexte culturel. Tant les travaux de Santé publique France que de l’OQACC concourent à rendre davantage concret le concept d’adaptation aux changements climatiques et contribuent à en améliorer la mesure à différentes échelles populationnelles et spatiales.